heureusement la honte ne tue pas.. [keïross]

Le temps était lourd, au loin on entendait le triste chant de l'orage. Bëor vit l'éclair déchirer le ciel et compta.. 1,2,3.... puis le tonerre gronda .. 15. L'orage serai là dans peut de temps, et aucun abris en vu pour l'étalon alezan .. Il commenca à marcher, les oreilles droites, au cas où un étranger viendrait. Un autre coup de tonerre se fit entendre cette fois ci, il était beaucoup plus proche. La pluie ne tarda pas à arriver elle aussi. Une pluie chaude degoulina sur le chanfrein de Bëor. *Oh j'ai bien de la chance moi aujourd'hui..*. Il souffla.. C'est vrai, il s'était d'abord perdu puis marchait depuis des heures sans savoir quelle direction prendre, alors il allait toujours tout droit. Mais la en plus le temps se mit contre lui. Il detestait la pluie et voilà qu'elle arrivait.

Il marchait la tête basse, les oreilles en arrière, il ne regardait pas devant lui, seulement les traces que laissaient ses sabots dans le sol. Il continua à avancait jusqu'à.. Boum. *Aïe! ma tête*

- Qui m'est rentré dedans?

Il recula de quelques pas, leva, la tête. D'abord il vit une masse sombre devant lui, une masse gigantesque. Il n'y voyait rien, son toupet était tombé sur ses yeux.. Il secoua la tête, ce qui écarta son toupet et lui remit les idées un peu en place. Il regarda de nouveau et se sentit bien idiot quand il eut compris que ce qu'il avait en face de lui n'était rien d'autre qu'un gros cailloux. Il tourna autour, mais il n'y avait aucune ouverture, et on aurait dit que la pierre avait été taillée pour être ensuite posé là. Il regarda autour de lui pour voir si personne ne l'avait vu quand même, mais la seule chose qu'il parvint à voir c'était plein d'autre grosse pierre identique à celle qu'il avait cogné.
Soudain un eclaire apparu dans le ciel ce qui donna un air inquietant au cailloux géant. Bëor se sentait idiot mais cette endroit lui rappelait trop la mort de son père et se qui 'inquiètait davantage. Un autre éclaire fandit le ciel et ne fit pas apparaitre un cailloux mais la silouhette d'un cheval juste devant lui. Cette fois s'en était de trop pour Bëor. Il recula, percuta une autre pierre géante, mais cette fois ci celle la était mal taillée. Un petit bout de la pierre se détacha et chuta, jusqu'à rebondir sur le crane de l'étalon alezan. Quand la pierre eurta sa tête, des petits points noir apparurent, puis tout devint noir, il se sentit juste tomber, puis plus rien ..

Les cieux grondaient en ce temps, zébrant le plus haut astre de ses éclairs foudroyants. La noirceur de l'instant rivalisait avec les flashs blancs qui émanaient de cette puissance infernale. Son corps en mouvance, silencieux et calme, se distinguait par ses assauts de lumières qui trahissaient sa présence parmi les ruines celtiques, modifiant le paysage à chaque pas qu'il entreprenait. Et bientôt, enfin, l'eau s’abattit sur les terres, offrant au Maître de l'Eau la pluie de son élément, le plus beau qu'il ne soit. Chaque goutte d'eau ruisselait sur son corps, et d'une gravité trompée, ne tombait plus jamais au sol. Elle semblait absorbée par son être, roulant autour de lui, dessinant des cercles le long de son échine. Ses yeux d'un noir intense viraient à l'azure entier, et dernière lui trainait un filet d'eau inépuisable.

Le Maître approchait, sous sa forme fantastique mêlée à celle du corps charnel qu'il était. Chaque parcelle de son corps se liait à des assemblements d'eau cristalline, en perpétuel mouvement, qui pouvaient autant faire office de muscles que de ligaments. Sa forme si atypique, et unique à celle des Maîtres de l'Eau se révélait sous l'orage, et Keïross ne faisait rien pour la contraindre à apparaître, car croyait-il, il était seul. Mais un bruit sourd plus en aval l'intrigua, un heurt probablement, difficile à distinguer sous les abrutissements de l'orage. Son corps, en se faisant violence, redevint l'entier, d'un poils noirs profond et de crins d'or. Ses yeux, d'un noir intense cerclé de bleu. Ses pas le guidèrent à la source, et tandis qu'il commençait tout juste à apercevoir le silhouette d'un équidé plus au loin, voilà que celui-ci s'écroule sans crier gare par la chute d'une pierre.

« Manquait plus que cela... » Murmura t-il plus par agacement, que par crainte.

Il s'approcha sans se presser, et arrivé à hauteur convenable, abaissa l'encolure, soufflant un air chaud où se trouvait la probable blessure du au heurt. Il fit de son corps un barrage à l'eau, pendant que son regard se déplaçait vers les cieux, vers leur colère. L'orage était proche mais pas encore menaçant, c'était déjà un bon point. La blessure n'étant pas profonde, et n'ayant point les dons du peuple de la Terre quant aux soins médicinales, il se contenta de désinfecter la plaie. L'eau dans un vrombissement s’oxygéna dans une science exacte dont seuls les êtres de l'Eau étaient capables. Puis n'ayant rien d'autre à faire que d'attendre, il donna quelques coups à la fois strictes et indolore à l'inerte masse à ses pieds.

« Un peu d'efforts... »

Bëor était suspendu dans les ténèbre, inerte, sans nom et sans substance. Il n'avait pas conscience d'un passé ou d'un avenir, juste d'un présent interminable dans l'abysse glacial du néant. Cette pierre l'avait trop assomé... Puis une phrase lui parvint
- Manquait plus que cela...
Cette phrase n'avait pas de signification pour lui. Il l'ignora. Mais bientôt, une vague de chaleur ondula au travers de l'obscurité. Et d'autres mots dénués de sens résonnèrent autour de lui,
- Un peu d'efforts...
Parce qu'il ne les comprennait pas, il les mit de côté et suivit le flot tiède. Un instinct primaire lui commandait de se réchauffer. Tandis qu'il se laissait entraîner par le courant, le froid s'évapora de son être. C'était une sensation agréable.
Petit à petit, d'autres sensations vinrent s'ajouter à la première; Il les autorisa à l'envelopper, à devenir lui, à lui prêter de la substance. Il apprit qu'il avait une forme, une masse bien définit - et il en fut aussitôt récompensé. La tiédeur se mua en une chaleur vive et brillante.
A cet instant un mot se cristallisa dans son esprit - un mot qui n'était pas un nom et qu'il lutta pour comprendre.
Feu
Des mots résonnèrent dans sa tête. Des mots qu'il avait déjà entendu mais dont il n'avait pas prêté attention.
- Un peu d'efforts...
Cette phrase n'arrêtait pas de le percuter.. Il aperçu de la lumière au coeur de l'abysse. C'était la d'où provenait la voix. Il fonça vers cette source et se jeta dedans. Des mots et des souvenirs l'envahir - trop nombreux, trop vifs, trop vite. l'obscurité le menacait dans tous les coins.
Et dans un dernier spasme de lumière, de son et de mémoire, il le fit.
Bëor ouvrit les yeux. Il savait qui il était. Une douleur vive le frappa sur le dessus de son crane. Il poussa un gémissement, la blessure lui faisait mal. Il sentit sur son crane de l'eau et d'un seul coup il se rappela de l'endroit où il était. Il se rappela de l'orage, la pluie, ainsi que l'accident qui s'était produit au paravant.
Il leva les yeux et vit au dessus de lui un équidé. D'abord il avaait du mal à voir à quoi il ressemblait mais quand il comprit que c'était de l'eau, il bondit et se retrouva debout, face à l'équidé.
Il commença à créer des flammes autour de lui, grâce à l'orage, et a souffler des flammeches.
Mais quand il comprit que c'était cet étalon qui l'avait sauvé, il éteint les flammes, et avanca d'un pas..
- Hum, hum ... vous êtes ?

Son insistance de fut par vaine. Bientôt la masse inerte sembla émettre quelques gémissements, prouvant de son retour parmi les vivants. Un sourire en coin apparu sur les lèvres du Maitre de l'Eau, se satisfaisant du fait de n'avoir à engager aucun autre effort pour sauver cet inconnu, mais autant du fait qu'il soit plutôt, en bonne forme. Enfin, façon de parler. Il recula de quelques pas, ses sabots s'enfonçant dans la boue qui régnait à présent sur le sol, afin de laisser une place suffisante pour qu'il respire et se lève. Son regard le fixa sans ciller, attendant sagement qu'il daigne se lever. Et ce qu'il fit, justement.

A sa surprise, l'inconnu se manifesta comme une menace imminente. D'un coup, Keïross plaqua les oreilles et ses muscles se contractèrent grâce à son instinct de guerrier. Mais loin de vouloir le blesser il intima à un mur d'eau de se lever devant lui. Il resta quelques secondes ainsi, jusqu'à ce que l'inconnu compris qu'il ne lui voulait aucun mal. De plus, le Maître avait un pré-pacte avec le Royaume du Feu, et ce n'était pas le moment de blesser un quelconque individu de ce peuple.

« Keïross. » Annonça t-il pour lui répondre, tout en abaissant cet infranchissable bloque d'eau qu'il avait préalablement élevé.

La pluie continuait de faire rage, mais le Maître en faisant totalement abstraction.

« ...du Royaume du Feu. » Murmura t-il doucement. « Tu es du peuple allié au mien, tu ne crains rien. » Il mentait dans ses propos. Certes le Maître du Royaume du Feu, ce Break lui avait annoncé une potentielle amitié, mais Keïross lui avait bien dit que son peuple devrait faire preuve de confiance. Et actuellement, la réponse du Maître de l'Eau était presque en suspend.

« Quel est ton nom? »

.

L'adversaire se nommait donc Keïross. Bëor, durant son voyage, avait déjà entendu parler d'un maître des eaux nommé Keïross mais il ne savait pas que celui ci existait bel et bien. Cette fois ci il en avait la preuve. Mais jamaisil n'avait entendu parler d'un pacte entre le peuple du feu et le pleuple de l'air.

Mais l'étalon alezan n'avait jamais vécu dans les terres de feux ni avec un membre de feu. Il n'en avait encore jamais croisé. Il avait certe une mère du peuple du feu, mais le troupeau avec lequel il avait grandit, celui de son père, était un troupeau du peuple de l'air. Mais l'étalon devant lui pourrait surement lui racontait des légendes et des histoires sur son peuple.

En attendant l'alezan préféra se présentait. Il inclina la tête en signe de respect devant un maître, se qui fit apparaitre une cicatrice sur son encolure. Puis la releva, haute pour montrer sa fierté
- Mon nom est Bëor, du peuple du feu en effet, même si ma mère était une feu mon père est d'air, un ancien maître lui aussi....il reprit un peu ca respiration, il s'était vite présentait, comme son père lui avait apprit à le faire face à un maître... Je n'ai jamais entendu parler d'uun éventuel pacte entre les feux et les eaux, et comment savoir si je peux avoir confiance en toi ?

Il gardait toujours la tête haute, les oreilles attentives. L'orage se fit entendre et l'étalon comprit que celui ci était maintenant au dessus d'eux. D'un certain côté si le maître attaqué, lui aurait l'eau mais Bëor pourrait se servir de l'éclair comme source de feu..

Son nom était Bëor. Il lui conta succinctement de quels ascendants il provenait, et à entendre que son père était un Maître de l'Air, cela le refroidis considérablement. Il l'analysa attentivement, le jaugeant sa pudeur. Mais il était du Feu, cela était certain, et Keïross n'avait donc aucune vengeance à faire ressurgir face à un tel individu.

« Bëor... je ne te demande aucune confiance. » Il sourit étrangement.

Son regard se posa dans les yeux de son interlocuteur.

« Si j'avais voulu te tuer saches que tu ne serais déjà plus de ce monde. » Pause. « Et l'alliance éventuelle du Feu est trop importante à mes yeux pour que je la défasse en te faisant taire. »

Le Maître de l'Eau avait été élevé sous la sagesse, la royauté et la guerre. Tous les Maîtres sont des soldats aguerris, et fou celui qui croit pouvoir rivaliser avec un tel individu. De toutes les anciennes légendes, on raconte qu'un seul Maître fut défait, battu par un deux contre un. Mais jamais, aucun être, n'ayant osé défier seul un Maître n'en était ressortis vivant.

De toute évidence, ta remarque pourrait être retournée. » L'orage continuait de s'abattre sur les terres, l'orage grondant toujours de sa colère. Quel sale temps pour un membre du Feu, pour une simple promenade sous la tempête. Que fais-tu par ici? »
.

La l'etalon avait raison, si il avait voulu le tuer il l'aurait déjà fait. Mais Bëor restait quand même prudent. Il repensa quand son père, l'ancien maître de l'air, avait tué un jeune cheval insolent et prétencieux qui se disait plus fort que les autres ; rien que ce souvenir lui donna des frissons. Il leva la tête pour montrer à l'étalon que même si il le respecter, il en restait pas moins digne et fier.

Quand le maître lui demanda pourquoi il était la, il ne prit pas le temps de réfléchir et répondit directement, d'un calme olympiens << Je traverse juste cette terre.. J'ai une quête à accomplir et je dois passer par cet endroit.>> pause.<< Et même si la pluie n'est pas mon élément l'orage si, je peux déclancer un feu grâce à lui.. >> Il se trouva un peu prétencieux, mais on a tous besoin d'un peu de prétention dans la vie.

Bëor s'avanca vers l'étalon, car avec la pluie il n'entendait pas vraiment grand chose. Une fois devant l'étalon Bëor lui posa quelques questions << Je n'ai jamais vécu avec des feux... Pourrais tu m'en apprendre sur mon peuple, je n'ai jamais croisé des miens >> Bëor savait que cette phrase pouvait choquer mais il s'en moquait.. Si cet étalon avait conclu un pacte avec les feux, il connaissait peut etre quelque chose sur eux..

.

[Oh sorry sorry sorry =S, j'avais pas vu !]

Le Maître l'écouta d'un calme olympien sous cette féroce tempête. Le vent s'élevait, bousculant leur corps, agressant leur peau. S'ils étaient d'une constitution normale, tout être aurait déjà pris la fuite vers un refuge approprié à ce genre d'évènements, mais non, tout temps est bon pour une rencontre, apparemment. Il sourit doucement à la seconde réplique de son interlocuteur. Il ne su dire si cela était un véritable menace au cas où lui même serait mené à l'agresser, ou si c'était simplement une manière de montrer sa puissance avant même qu'ils ne se connaissent véritablement. La première était surement inutile, face à un Maître, la seconde était bien gonflée. Mais il aurait sourit, qu'il en soit de l'un, et de l'autre.

Cet étalon ne semblait pas être venu sur ces terres depuis longtemps. Il fut surpris, qu'il lui demanda des informations sur le Peuple du Feu. Que dire? Il n'avait que peu rencontrer les présents individus, et même s'ils étaient réputés pour un peuple plutôt jovial et agréable, il y avait des exceptions à tout et Keïross se refusait de mettre un qualificatif sur un Peuple qu'il ne connaissait que trop peu.

« Et bien... je suis mal placé pour vous conter les histoires de votre Peuple. » Commença t-il brièvement. « Je ne peux rien vous apporter d'autres, de ce que vous connaissez déjà. »

Le Maître regarda les cieux, la tempête qui passait à leurs côtés semblait dériver par le vent.

« Mais qu'importe pour l'heure, je vous propose de bouger. »

Keïross pris le pas, calmement, l'invitant à le rejoindre avant de prendre le trot.

[ pas grave tkt ^^]

<< Et bien... je suis mal placé pour vous conter les histoires de votre Peuple. Je ne peux rien vous apporter d'autres, de ce que vous connaissez déjà. >> Dit l'étalon devant Bëor. Il disait pourtant qu'au paravant il connaissait des feux, l'alezan avait donc pensé que celui ci savait des choses sur son peuple. Mais apparament ce n'était pas le cas... Keïross avait commencait à marcher et invita l'alezan a se joindre à lui << Mais qu'importe pour l'heure, je vous propose de bouger >> Bëor lui emboita le pas, le vent devenais violent et le Maitre avait raison de vouloir bouger.

Il se mit au niveau de l'étalon à la robe peu commune, au niveau tailles, Bëor n'éait guère lus grand que lui. Il suivit l'étalon en restant toujours à la même allure que celui ci. Une brise chaude se meelait au vent violent de la tempête qui se préparait, l'alezan savait que ccette brise venait de son père. Il laissa alors ses crins danser ainsi qu'un frisson lui parcourir le corps. Un silence regnait pour l'intsant entre les deux étalons, qui fut briser d'un seul coup par le feu. << j'aimerai trouver des feux pour apprendre des choses sur mes pouvoirs...>> pause << Mais je ne sais où en trouver ..>> Il réfléchis et sans laisser le temps de répondre à l'eau, il reprit la parole << Pourriez vous m'emmener quelques part où les feux sont, s'il vous plait, ou alors peut etre m'en apprendre plus sur denmoriny ..>> Il était géné par cette dernière phrase, en effet son père ne lui avait appris guère de chose sur ce royaume. Il ne connaissait pas bien les dangers ni comment utiliser son pouvoir. Son père avait était impuissant pour ceci. Même si le maître ne pouvait lu apprendre sur son pouvoir, peut etre qu'il pourrait lui en apprendre sur le monde..

<< Au faite, pourrions nous nous dire "tu" plutôt ?? >>

Sujet: Re: heureusement la honte ne tue pas.. [keïross]

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